100 mots sur… Le mauvais

LeMauvaisL’un des prérequis en fiction est le protagoniste, personnage central chargé d’une mission importante dont on souhaite la réussite. Le mauvais est ce qui arrive quand on retire cette notion. Ceci permet au point de vue de se déplacer librement entre les divers acteurs et témoins du meurtre central à l’intrigue. Il devient donc impossible de discerner une mission spécifique à l’un d’eux mais, en contrepartie, le roman montre plus efficacement les impacts émotifs sur chacune de ces vies, toujours avec le même degré de compassion, coupables et victimes confondus.

Les dix derniers mots: Ironiquement, Le mauvais n’a de mauvais que son titre trompeur.

Laisser un commentaire