Lecteur au rapport!

Un café maison par Keigo Higashino

UnCafeMaisonEh oui! Je retombe dans mes livres japonais! Après un détour dans le monde russe et ukrainien, je reviens à mes anciennes amours (parce qu’il faut bien que je passe au travers de ma pile!). Voyez vous, j’avais été quelque peu échaudé par 1Q84 de Murakami Haruki et je voulais prendre un peu de distance avant de retoucher aux auteurs du pays du soleil levant. Il est encore tôt pour me prononcer (deux chapitres lus), mais j’ai tout de même un bon pressentiment.

Story Structure Architect par Victoria Lynn Schmidt

StoryStructureArchitectOn dirait que Schmidt a pris peur lorsqu’elle a vu Story Physics de Larry Brooks me lasser avec son propos redondant et son usage intempestif d’analogies. Ça m’amuse d’imaginer qu’elle s’est alors empressée de condenser son contenu à l’extrême, n’en laissant que des listes et des définitions. Terriblement sec mais tout aussi efficace. Si la plupart des ouvrages sur l’écriture sont des revues de décoration, Story Structure Architect est un feuillet d’instruction pour assembler les meubles sur les photos.

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Un dernier mot avant de fermer la boutique: je songe sérieusement à changer la formule de Lecteur au rapport!, voire à supprimer cette rubrique. Je rencontre souvent les mêmes deux problèmes: soit un livre s’éternise sur ma table et je finis par manquer de choses à dire à son sujet, soit j’écris la rubrique alors que je viens de commencer un livre et je n’ai rien à dire dessus. Tant qu’à taper sur un clavier pour remplir une colonne de mots, j’aimerais autant mieux vous offrir du contenu plus intéressant et pertinent. J’y réfléchis dans la semaine qui vient…

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Lecteur au rapport!

Story Physics par Larry Brooks

StoryPhysics

Une autre semaine, sept autres petits chapitres lus dans Story Physics. Ma vitesse de croisière peu élevée tient du fait que je concentre mon temps de lecture sur les oeuvres de fiction, surtout des romans ces temps-ci. J’ai déjà passé une somme de temps considérable sur l’assimilation de théorie l’an passé, j’ai envie cette année de prendre les choses à la légère. Après tout, après m’être frotté aux écrits de tant de praticiens, j’en suis venu à la conclusion qu’en fin de compte, ce ne sont là que des opinions. La base, je l’ai acquise depuis longtemps. Tout ce que je lis maintenant sur le sujet, c’est pour l’agrément et rien d’autre.

Azazel par Boris Akounine

AzazelJe parlais de mettre l’accent sur la lecture de romans? Voilà! Non seulement j’ai terminé Le dernier amour du président d’Andreï Kourkov au cours de la semaine dernière, mais en plus j’ai trouvé le temps de  lire au complet Igor Grabonstine et le Shining de Mathieu Handfield, une suggestion d’Amélie. Que de succulentes lectures: cinq étoiles sur cinq pour les deux! Il va d’ailleurs falloir que j’écrive une critique en bonne et due forme pour le roman de Handfield. En attendant, j’ai attaqué Azazel, le premier volet de la série Éraste Fandorine de Boris Akounine. De la bonne vieille énigme policière comme je les aime!

 

Lecteur au rapport!

Le dernier amour du président par Andreï Kourkov

DernierAmourPresidentLa dernière semaine a été plutôt rude autant sur le plan professionnel que personnel alors je n’ai pas beaucoup progressé dans mes lectures, si ce n’est d’un blitz dans l’après-midi d’hier pour terminer Story Engineering. Je demeure cependant fier d’une chose: j’ai tenu mon engagement en ce qui concerne ma lecture de romans. En effet, je n’en ai qu’un seul en chantier présentement, Le dernier amour du président. Il est assez costaud, mais il compense amplement en qualité. On dirait bien qu’Andreï Kourkov est en train de devenir l’un de mes auteurs préférés.

Story Physics par Larry Brooks

StoryPhysicsJ’ai bien aimé le précédent ouvrage de l’auteur, Story Engineering, mais je trouvais que Brooks avait tendance à se répéter. En retirant toutes les répétitions et les analogies de sport, on aurait pu certainement s’épargner une centaine de pages. Alors que je commence Story Physics, j’ai nécessairement un soupçon qui me vient en tête: ce livre se révèlera-t-il une répétition de 250 pages du précédent? Peu importe, le propos de Brooks est toujours fort pertinent; je m’attends ici au même niveau de réflexion sur l’art de l’élaboration d’oeuvres de fiction.