Mes meilleures lectures de 2014

Selon le réseau social Goodreads, j’ai lu 84 livres en 2014, ce qui donne une moyenne de sept livres par mois, donc plus d’un par semaine. Ça fait beaucoup de livres! Et pourtant, étant l’élitiste pointilleux que je suis, j’ai eu peur de ne pas trouver parmi toutes ces lectures cinq titres dignes d’être mentionnés ici. Heureusement, il y avait les cinq livres suivants…

SceneOfTheCrimeScene of the Crime par Ed Brubaker
Brubaker, comme Warren Ellis et Brian K. Vaughan, demeure pour moi l’un des grands et véritables auteurs du médium du comic book mensuel américain, dans une catégorie bien au-delà des scripteurs à la chaîne qui doivent pondre une vingtaine de pages par mois, peu importe si le contenu présente la moindre qualité narrative ou pas. Scene of the Crime suit l’enquête de Jack Herriman, détective privé de San Francisco, alors qu’il tente de retracer la soeur disparue de sa cliente, disparition liée à une secte new age.

Pourquoi j’ai aimé:

  • L’intrigue est fine et complexe, contrairement à ce qu’on peut trouver dans la plupart des comics du genre polar.
  • Les dialogues sont naturels tout en restant plutôt restreints, format oblige.
  • Brubaker est un habitué du polar noir. Sa série Criminal en est d’ailleurs le meilleur exemple. Ici, il démontre sa maîtrise du genre, usant de tous ses ressorts typiques sans jamais tomber dans le cliché.

AmesGrisesLes âmes grises par Philippe Claudel
J’ai découvert Philippe Claudel en consultant une liste d’auteurs de romans policiers français. Or, à lire ce livre, on peut difficilement classer Claudel dans la même catégorie que les autres auteurs de polars qui se contentent trop souvent d’imiter le style des Américains. Plus un poème en prose qu’un roman policier, Les âmes grises raconte à la première personne les souvenirs d’un policier de village sur le meurtre d’une fillette, le tout sur toile de fond de Première Guerre mondiale.

Pourquoi j’ai aimé:

  • Claudel évoque une atmosphère lourde, chargée de mystère et de non-dits douloureux, mais tout de même onirique.
  • La prose est très travaillée. Peut-on parler de « poème policier »? De « polar littéraire »? En tous cas, le texte enchante à lui seul.
  • Les personnages sont tous uniques, pas parce que l’auteur en a fait des caricatures grossières, mais parce qu’il leur a donné chacun une personnalité originale qui les amène à réagir et à changer au fur et à mesure que l’intrigue avance.

CrookedLittleVeinCrooked Little Vein par Warren Ellis
Ah! Warren Ellis! Mon auteur fétiche! Il fallait bien qu’il fasse partie de cette liste. En fait, je crois que je me suis empêché de lire un second roman de lui en 2014 juste pour m’assurer qu’il n’apparaisse qu’une seule fois parmi mes cinq meilleures lectures. Premier roman d’Ellis, Crooked Little Vein suit les aventures du détective privé Michael McGill alors qu’il parcourt les États-Unis à la recherche d’une seconde version secrète de la Constitution. En chemin, il est confronté à des ninjas, des herpétophiles (ne cherchez pas sur Google!) et autres antagonistes de la même trempe. Je n’en dis pas plus.

Pourquoi j’ai aimé:

  • C’est Ellis avec toute son irrévérence. Il peut remplir son histoire à ras bord des conneries les plus aléatoires mais, au final, vous aurez lu une histoire parfaitement bien structurée.
  • Je suis amateur des genres noir et néo-noir qu’Ellis manie ici avec brio.
  • La prose seule vaut le détour. C’est la version comique de ce que Claudel accomplit dans Les âmes grises. Même les passages les plus descriptifs vous feront sourire parce que c’est fait avec humour et ingéniosité.

GuanoGuano par Louis Carmain
Ce roman m’a remonté le moral après l’une de mes pires lectures de l’année, comme un bon ami qui prend un verre avec vous après une rupture difficile. L’histoire de Guano n’a rien d’innovateur: un lieutenant de marine s’éprend d’une femme de Callao au moment où la guerre éclate entre l’Espagne et le Pérou. En fait, tout l’intérêt tient de la prose de Louis Carmain: son style détaché et dérisoire remet en question non seulement la sincérité de l’histoire d’amour mais aussi le jugement de tous les acteurs politiques du conflit en arrière-plan.

Pourquoi j’ai aimé:

  • Le style de Carmain est uniquement personnel, tout en image et en détachement narratif, ce qui est assez étonnant pour un premier roman.
  • L’intrigue est très lente mais on ne sent jamais de longueurs tellement on prend plaisir à lire le texte.
  • Les personnages sont tous hauts en couleurs, allant des différents amiraux espagnols au premier ministre péruvien féru de théâtre, en passant par les bonnes, les soldats et les joueurs de trompette. Carmain en dit toujours juste assez sur chacun d’eux pour les distinguer du fond, sans jamais tomber dans le trait grossier.

BestiaireFruitsLe bestiaire des fruits par Zviane
Pas grand chose à dire sur ce livre: Zviane goûte à différents fruits bizarres, qui se retrouvent toujours dans le même étalage « varia » du supermarché, et nous fait le rapport de ses découvertes. On ne pouvait pas trouver plus simple comme concept et, pourtant, c’est incroyablement divertissant à lire.

Pourquoi j’ai aimé:

  • Le livre gagne des points juste pour le sujet.
  • Même si le ton est léger, le sujet n’est jamais traité avec légèreté. Zviane aurait pu tout simplement se contenter d’y aller d’un « yarque, un fruit mou avec des piquants » mais non. Son livre témoigne d’un véritable souci de recherche et de présentation des divers « tests » auxquels elle s’est livrée.
  • Toujours à propos du ton, il est d’un naturel rafraîchissant. Zviane parvient à conserver un style intime et naturel qui la rapproche du lecteur sans jamais tomber dans la familiarité grossière.

Mentions honorables:

  • The Anatomy of Story par John Truby
  • Blackbirds par Chuck Wendig
  • Samurai Executioner Omnibus, volume 1 par Kazuo Koike

Cela va de soi que je vous recommande chaleureusement chacun de ces livres. Si vous les lisez ou que vous les avez déjà lus, faites-moi part de vos impressions. Je suis curieux de voir s’ils ont le même effet sur vous qu’ils ont eu sur moi.

Et vous, quelles sont vos meilleures lectures de 2014? J’espère recevoir de vos suggestions, car la chasse aux meilleures lectures de 2015 est déjà commencée!

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Statut de la pile

DungeonMastersGuide

Dungeon Master’s Guide par Jeremy Crawford, Christopher Perkins et James Wyatt – Ouf! Le chapitre le plus imposant, celui sur les trésors, est maintenant passé! J’entame à présent la descente vers la fin de ce livre. À mon avis, je devrais avoir terminé au cours de la semaine qui vient, complétant ainsi la lecture de la trilogie complète des manuels de base de la nouvelle édition de Dungeons & Dragons.

GuanoGuano par Louis Carmain – Ce roman continue d’être un pur délice textuel. Louis Carmain a, jusqu’à maintenant, réussi à parfaitement lier une intrigue amoureuse sur fond de guerre à une prose riche et évocatrice dont je m’amuse constamment. Même dans les moments moins enlevants de l’intrigue, le texte continue de fournir plaisirs et surprises par son usage inventif des mots et des procédés narratifs.

LeDernierLapon

Le dernier Lapon par Olivier Truc – Comme j’ai fait un blitz dans la dernière semaine pour finir toutes les revues que j’avais achetées, je n’ai pas beaucoup avancé dans ce polar. J’en ai lu cependant suffisamment pour me déclarer résolument accroché. Olivier Truc a tissé une toile composée de personnages aux relations complexes et fertiles en potentiel de tension dramatique. J’ai hâte de voir comment tout ça va se développer.

writersjourney

The Writer’s Journey: Mythic Structure for Writers par Christopher Vogler – Si j’en suis à lire ceci, vous savez ce que ça veut dire? Eh oui: j’ai terminé The Hero With a Thousand Pages – euh… Faces! Jusqu’à présent, Vogler semble s’intéresser seulement à la partie de la théorie de Campbell qui traite de la structure du récit. Bref, c’est comme si quelqu’un avait arraché du livre de Campbell toutes les pages sans application pratique et re-publié la version abrégée. Étrangement satisfaisant…

Critique: TAG

Mal étiqueté

gttagTAG
par Ghislain Taschereau
Publié par Les Éditions Goélette en 2014
352 pages
ISBN: 978-2-89690-628-4

Je m’apprête à faire quelque chose que je n’ai jamais fait avant: critiquer un livre que je n’ai pas terminé. J’ai hésité avant de le faire parce qu’une partie de moi s’élève contre cette idée. Comment se prononcer de façon compétente sur un sujet qu’on n’a pas complètement exploré? Ça me semblait la seule manière de fournir une critique objective et bien fondée du livre.

Or, rappelons-le, je ne suis pas un critique professionnel mais un lecteur. J’ai approché ce livre en tant que consommateur, c’est-à-dire comme quelqu’un qui a échangé de l’argent contre un produit dont on m’a implicitement garanti la satisfaction. C’est moi qui suis sorti acheter ce livre, en librairie, avec mon argent. Je ne sens donc aucune obligation à le lire jusqu’au bout pour vous en donner mon opinion.

Le jour où une maison d’édition consentira à m’envoyer des livres, je me ferai un devoir de les lire jusqu’à la dernière page, qu’ils me plaisent ou non. Jusque là, je lis pour mon plaisir et le plaisir d’en parler. La vie est trop courte  pour la gaspiller avec des lectures déplaisantes.

La vie est trop courte pour la gaspiller avec des lectures déplaisantes

Après un tel préambule, vous devez déjà avoir une bonne idée de mon appréciation de TAG par Ghislain Taschereau.

Pourtant, je me sentais encore magnanime au début de ma lecture, et ce, malgré le poids écrasant de tous ces petits drapeaux rouges qui me hurlaient de laisser tomber: prose plate, vocabulaire tape-à-l’oeil, intrigue floue, protagoniste incertain, discours prêchi-prêcha, clichés à la pelle et un ton absolument risible.

En effet, après dix chapitres de TAG, je ne savais toujours pas si je devais prendre le livre au sérieux ou non. La prose est si descriptive qu’on ne peut y percevoir ni le caractère des personnages ni le style de l’auteur. Voire, c’est une prose si peu travaillée qu’on croirait avoir affaire à un bilan plutôt qu’à un roman. L’auteur ne fait que rapporter sans jamais tenter de toucher notre imagination en faisant appel à quelque figure de style que ce soit.

Tag avait enfin terminé l’aménagement de ses deux geôles. Heureusement, car il ne lui restait plus qu’un semaine de ses deux mois de vacances qu’il avait demandés au curé Sauvignon. Il recula de quelques pas et admira son travail. Ses prisonniers seraient bien là-dedans. Deux grandes cages de trois mètres carrés tout équipées. Douche, toilette, lit, fauteuil ainsi que divers appareils d’entraînement. pas de télé, pas d’ordinateur, pas de flânage. De toute façon, les sujets ne seraient pas là pour végéter.

C’est sec, c’est froid, ça tombe à plat. J’hésite à parler d’absence de style parce que je crois que même le manque complet de travail apporté à un texte peut constituer un style pour un auteur. En revanche, je me réserve le droit de considéré ce style comme pauvre, paresseux et anesthésiant.

Mais ça ne suffit pas à me faire abandonner un livre; j’ai lu du Jean-Patrick Manchette et c’était tout aussi assommant. Il faudrait y ajouter une attitude pontifiante aussi agréable qu’un ongle égratignant un tableau noir. Ça, on n’en manque pas: Taschereau termine presque tous ses chapitres par une extrait de journal de la plume de son protagoniste. Laissez-moi vous dire: ce dernier écrit comme un adolescent arrogant qui n’a pas du tout compris qu’il n’a pas encore tout compris.

Prenez pour exemples…

Je les hais
Je hais les humains. Ils me dégoûtent. Ils salopent tous. Ce sont des rats. Non, ils sont pires que des rats. Les rats, eux, ils ne balancent pas leurs mégots par les fenêtres.
Je hais les humains. Ces ordures me font regretter de faire partie de leur sale race. Je les hais tous profondément et avec attention.

…et…

Qui détermine les standards de beauté? Et en quoi une apparence, jugée agréable par un certain nombre d’individus, détermine-t-elle l’avenir de celui ou de celle qui la possède? Pourquoi un physique ingrat devrait-il faire de vous un objet de risée méprisable et nuire à votre bien-être dans la société?

…et encore…

Pour moi, pleurer est un besoin vital. Comme manger, boire, dormir et respirer. Mais, pour pleurer, je dois être seul.
Je m’installe dans un coin sombre de mon salon, je ferme les yeux et je plonge dans le marécage métaphysique de l’humanité. Au bout d’un moment, je commence à m’y perdre et à ne plus pouvoir respirer. Je commence à m’y noyer. Je cherche alors à remonter à la surface et, chemin faisant, je croise la mort de mes sept ans, puis le fiel du reste de mon enfance.
C’est à ce moment que surgit la grande litanie lacrymale.

Vous en avez assez? Une petite dernière…

L’humanité disposait pourtant de tout: des ressources, de la technologie, des cerveaux. Elle nageait dans tous les possibles, mais commençait, malgré tout, à couler. Comment pouvait-on se noyer en nageant dans l’argent?

Outre le ton agressivement moralisateur et le style immature, on peut concéder qu’il s’agit bien là des pensées exactes du protagoniste. Mais comment prendre au sérieux une écriture qui se contente ligne après ligne de la première idée venue? Plutôt que de s’appliquer à laisser son personnage se livrer dans un plaidoyer bien structuré, sinon touchant, Taschereau se contente de nous servir une enfilade d’antiques lieux communs, sans doute pillés dans les ruines oubliés de MySpace et de LiveJournal.

Mon fils de douze ans pourrait publier son journal intime et atteindre de plus hauts sommets littéraires.

Mais là encore, ce n’est pas ce qui m’a fait littéralement jeter le livre par terre de dégoût. Je peux pardonner un style anémique et un propos ronflant; à la rigueur, je peux même trouver cela divertissant. Ce que je n’excuse pas, c’est l’utilisation de scènes choquantes dans le but manifeste de conserver mon attention.

Au chapitre 15 de TAG, Ghislain Taschereau met en scène le viol d’une fillette de quatre ans par un vieux juge obèse. Rien ne nous est épargné: les commentaires, l’argent qui change de mains, les pleurs, le sang, les gestes…

La fiction peut nous amener dans des endroits extrêmement sombres de l’expérience humaine: le meurtre, les mutilations, le suicide, le cannibalisme et aussi le viol. Ce sont des outrages profonds à notre humanité même et leur seule évocation suscite en nous une réponse viscérale qui confirme notre appartenance à la même confrérie soufrante et solidaire. Ce sont des réalités tragiques de la vie que les auteurs doivent parfois aborder afin de dresser devant nous un miroir déformant mais ironiquement fidèle de qui nous sommes et de comment nous vivons.

À mon avis, le pouvoir d’évoquer un acte tel que le viol constitue l’une des plus lourdes responsabilités d’un créateur. C’est l’un des outils les plus puissants de la fiction mais aussi l’un des plus dangereux lorsque mal manié. Il est digne d’un respect incommensurable.

Le pouvoir d’évoquer le viol constitue l’une des plus lourdes responsabilités d’un créateur

Or, Taschereau a précédemment écrit quatorze chapitres dans lesquels il s’est montré indigne de faire appel à un ressort aussi sensible. Son intrigue sous-développée, son propos simpliste, sa technique primitive, bref son travail bâclé fait paraître une scène qui devrait constituer le paroxysme d’un drame déchirant comme un aparté gratuit et sordide.

Comparativement, Guano met en scène un homme qu’on force à mâcher le sexe tranché de son père. Le goût du sang et du sperme dans sa bouche est explicitement évoqué. La différence, c’est que l’auteur Louis Carmain a démontré une justification narrative, thématique  et stylistique pour cette scène, ainsi que la maturité littéraire nécessaire pour ne pas se servir de cet acte comme une béquille à son récit.

Au-delà du « politiquement correct », du « bienséant », du « convenable » et de toutes ces autres illusions utilisées par le passé pour censurer et blanchir les écrits, il demeure toujours la distinction élémentaire entre ce qui est justifié par l’histoire racontée et ce qui ne l’est pas. Il est de ces choses qu’on ne peut écrire qu’au prix de les avoir méritées.

Ghislain Taschereau ne méritait pas d’écrire cette scène. C’est la raison principale pour laquelle j’ai arrêté de lire TAG.

Statut de la pile

HeroWithAThousandFacesThe Hero With a Thousand Faces par Joseph Campbell – Je n’ai toujours pas terminé. C’est… c’est très pénible. J’en suis seulement au chapitre 3, presque à la moitié du livre. Le pire, c’est qu’au lieu de me concentrer sur ce livre, on dirait que j’ai multiplié les autres lectures cette semaine. Bon, allez, faut que je me dise que j’aurai terminé avant la fin de 2014.

DungeonMastersGuide

Dungeon Master’s Guide par Jeremy Crawford, Christopher Perkins et James Wyatt – Ce livre continue de m’épater. Je suis toujours surpris de tomber sur une nouvelle perle de sagesse en écriture au détour de ses pages, au point tel où je le recommanderais volontiers à quelqu’un qui n’aurait aucun intérêt pour Donjons & Dragons ou même les jeux de rôles sur table en général.

GuanoGuano par Louis Carmain – Ce livre m’a été vivement recommandé par Amélie dans le but avoué de me rincer le palais après l’exécrable TAG. Quelle différence! Après seulement quelques chapitres, je suis déjà charmé par la prose vivante et imagée de Carmain. Qui plus est, il s’agit de son premier roman, contrairement à Taschereau qui devrait savoir comment s’y prendre à ce point de sa carrière littéraire.

TimbresDeLOrthographe008Timbrés de l’orthographe, numéro 8 – Ma découverte de la semaine! Comme à ma mauvaise habitude, je suis allé flâner chez le marchand de journaux et j’ai ramassé ce petit bijou. Le grand titre « Langue française: Arrêtez le massacre » m’a pris par les sentiments, que voulez-vous? À conseiller à tous les ennemis jurés des anglicismes, barbarismes, pléonasmes et autres hérésies linguistiques.

PhiloMagAsterixPhilosophie Magazine Hors-série: Astérix chez les philosophes, numéro 24 – Astérix était ma bande dessinée européenne préférée quand j’étais jeune et je l’adore toujours tout autant aujourd’hui. Je dois par contre vous avouer que le format de la revue a compté pour beaucoup dans ma décision d’achat: il s’agit des même dimensions et de la même couverture rigide que les albums. Bon, les articles sont bien aussi.

LeDernierLaponLe dernier Lapon par Olivier Truc – Le billet de Suzanne sur son blogue Balades entre les lignes m’avait beaucoup intrigué. Voyez-vous, je suis un amateur de polars mais je cogne des clous aussitôt que le livre présente le moindre relent des formules américaines éculées. C’est pourquoi je demeure à l’affût d’histoires policières se déroulant dans des contextes plus exotiques. Une enquête en pleine Laponie sombre et enneigée? Je dis oui.

SamuraiExecutionerOmnibus02Samurai Executioner Omnibus, volume 2 par Kazuo Koike – Ah, Kazuo Koike! Le seul auteur de mangas qui ne me donne pas l’impression de lire quelque chose d’écrit par un élève de secondaire 4 pour des élèves de secondaire 2. Désolé, mais j’ai vraiment du mal à me laisser embarquer par la majeure partie des mangas; tout me paraît si grossièrement artificiel et immature. Peut-être suis-je trop vieux ou étroit d’esprit? Toujours est-il, l’oeuvre de Kazuo Koike m’a toujours paru plus mature, posée et pleine de retenue.

AllAboutHistory019 All About History, numéro 19 – Une autre revue historique! Eh oui, j’ai à peine le temps d’en finir une qu’une nouvelle se pointe. Dans ce numéro: la révolte de Spartacus, Jeanne d’Arc, les gangs de New York et la vie dans un sous-marin allemand. Si les sujets ne vous intéressent pas, je vous conseille de jeter un oeil, ne serait-ce que pour la qualité incomparable des chartes et graphiques informationnels.

AllAboutHistoryVikingsAll About History Bookazine: Book of Vikings (numéro 1) – Juste comme je pensais m’en tirer avec une seule revue historique, All About History publie son premier « bookazine », un format hybride mi-livre, mi-revue au nombre de pages (et au coût) impressionnant. Normalement, je n’achète que les hors-séries qui traitent de mes deux époques préférées, la Rome antique et le Japon pré-moderne, mais j’ai succombé à la tentation de découvrir cette nouvelle publication AAH.