Souvent, on dirait que les réalisateurs et scénaristes oublient que le cinéma est un art visuel; ils ressentent le besoin d’énoncer tous les détails de l’intrigue et du sous-texte. Un personnage éprouve de la difficulté à dévoiler ses sentiments? Il le verbalise (ironiquement). Un autre esquive une mort certaine? Il doit prendre le temps d’exposer sa tactique. The Name of the Rose, basé sur le roman d’Umberto Eco, prend le contrepied de cette approche: le non-dit y occupe une place considérable, laissant l’image parler à la place d’un dialogue superflu.
Les dix derniers mots: À trop vouloir discourir, une histoire ne dit plus rien.