Lecteur au rapport!

Story Engineering par Larry Brooks

StoryEngineeringUne approche réaliste, une méthode pratique, des exemples concrets – quel plaisir de lire ce livre après avoir dû me taper tant de théories à l’argumentation faible et au propos anémique dans d’autres ouvrages sur le même sujet. Larry Brooks continue de me plaire en prônant d’étudier le « génie narratif » à l’opposé de s’en remettre aux bonnes grâces des muses capricieuses. Car oui, vous pouvez écrire si vous travaillez bien, que vous soyez « inspiré » ou non.

Le mauvais par Yoshida Shuichi

LeMauvaisJe retrouve dans ce roman la même tendance qui m’avait déplu dans 1Q84: un traitement tellement libre de la chronologie des événements qu’on finit par perdre le fil. Est-ce que je suis en train de lire l’intrigue principale? Ou un flashback? Ou le récit d’un personnage auquel pense un autre personnage pendant un flashback provoqué par les propos d’un troisième? Peut-être est-ce aussi une caractéristique typique de la littérature japonaise. Je finirai bien par le découvrir…

Le dernier amour du président par Andreï Kourkov

DernierAmourPresidentJe n’ai que six chapitres de lus jusqu’à présent, mais je reconnais déjà le style qui m’avait accroché dans Le pingouin. Je devrais donc apprécier les 99% restants de ce livre. Ce qui me fait penser: ce matin, j’ai pris conscience que ma manie de lire plusieurs romans de front constitue un handicap majeur à mon rythme de lecture. C’est pourquoi je songe à changer ma façon de procéder: dès que j’aurai terminé Le mauvais, je vais me concentrer uniquement sur Le dernier amour du président. Je ne commencerai un nouveau roman que lorsque Le dernier sera fini. Puis ce sera un à la fois. Peut-être. On verra.

Timbrés de l’orthographe, numéro 9

TimbresDeLOrthographe009Je suis déçu. En fait, je déchante beaucoup et ce n’est que le second numéro que je lis. Tout ce que je percevais comme de la fraîcheur et de l’impertinence dans le numéro précédent me semble dans celui-ci l’arrogance d’un vieil instituteur qui n’a pour seule fierté que la faculté d’épeler « thuriféraire » sans faute. Et pour que je flirte ainsi avec l’hypocrisie en critiquant que quelqu’un étale sa culture, il faut que le ton soit vraiment agaçant.

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