Lire The Writer’s Journey est l’équivalent de s’asseoir au chevet d’un génie en proie à une crise de délire: la majeure partie de ce qu’il dira ne sera d’aucune utilité mais, pendant l’un de ses rares moments de lucidité, la fièvre lui inspirera une idée éclatante. Je soupçonne que le problème principal de l’auteur tient du fait qu’il s’efforce désespérément d’accrocher son discours à celui de Joseph Campbell (The Hero With a Thousand Faces). Il en ressort un propos affaibli, pétri d’associations d’idées ténues, de lieux communs et de justifications.
Les dix derniers mots: Qui n’a qu’un marteau ne voit partout que des clous.