Le dernier Lapon par Olivier Truc
La lecture se poursuit, potoum-potoum. Olivier Truc me tient toujours en haleine, ce qui est normal puisque je ne suis qu’au tiers du livre. Tout est encore mystère, tout reste à être expliqué. Cependant, une certaine appréhension commence à s’installer; malgré le décor exotique du roman, je sens qu’il s’agit encore des même ressorts que j’ai vu des douzaines de fois dans d’autre polars. L’action a beau se dérouler au coeur de la toundra norvégienne, j’ai peine à discerner ce qui fait la spécificité de ce roman. Paris, Londres ou New York, les éléments de l’histoire sont facilement interchangeables. Mais je garde espoir!
The Writer’s Journey: Mythic Structure for Writers par Christopher Vogler
La grande déception de cette semaine. Après un départ fulgurant, Christopher Vogler trébuche une fois les premiers chapitres passés, se prenant les pieds dans les ornières trop profondes du monomythe de Joseph Campbell. Autant sa pensée semblait pragmatique et facilement applicable au début, autant maintenant elle sonne convenue et empêtrée dans un fatras psychanalytique. Quand il n’énonce pas une notion convenue comme une nouvelle vérité, Vogler se perd en association d’idées sur fond de psycho-pop.
1Q84, livre 1: Avril – Juin par Haruki Murakami
Je voyais ce livre partout et je veux vraiment dire partout: librairies, boutiques de revues, pharmacies, épiceries – toujours la même édition avec cette couverture énigmatique. J’avais aussi déjà croisé le nom de l’auteur dans un article très intéressant sur le réalisme magique dans les romans. Déjà que j’affectionne particulièrement les auteurs japonais, ma curiosité a finalement pris le dessus à Noël. Je n’ai lu que deux chapitres jusqu’à présent et j’aime bien. Certes, c’est difficile de déceler le style d’un auteur japonais au travers d’une traduction française, mais je remarque que Murakami a tendance à prendre son temps pour décrire des gestes et des endroits pourtant simples. Or, malgré ce nombre objectivement plus élevé de mots, ça reste toujours intéressante grâce au choix des mots (peut-être dû à la traduction) et des éléments sur lesquels la description s’attarde (certainement dû à l’auteur).