Adaptation haute en couleurs du roman chinois du XVIe siècle, Journey to the West: Conquering the Demons impose la réflexion suivante: avec quels acquis aborde-t-on une oeuvre de fiction? Grâce à un intérêt de longue date pour le bouddhisme, j’ai eu moins de mal à comprendre la fin, mais j’ai dû faire des recherches pour saisir le plein sens du récit, contrairement à quelqu’un dont l’éducation aurait été agrémentée de littérature chinoise. À l’inverse, quelles sont les références dans nos oeuvres occidentales qui paraissent obscures pour les publics aux antipodes?
Les dix derniers mots: Un amalgame captivant de structure occidentale et de matériel oriental.
Quel film extraordinaire! J’espère qu’il y aura une suite…
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En effet, c’est un divertissement rudement bien ficelé d’un bout à l’autre. Par contre, la conclusion me semble assez finale: le protagoniste a subi sa transformation et sa vie s’ouvre sur un nouveau chapitre. Certes, ce chapitre laisse présager une toute nouvelle branche à son aventure, mais le protagoniste est si différent maintenant que la nature de ses péripéties serait toute autre que celle du film présent. Donc, même avec une suite, on ne serait pas garanti d’avoir le même type de film. La littérature chinoise du genre wuxia regorge de récits tout aussi enlevants; j’aimerais bien voir la même équipe tenter d’autres adaptations qui réussissent à appliquer une structure narrative efficace à une comédie d’action aussi divertissante. On peut aussi essayer de convaincre Émilie de produire un wuxia pour son prochain film…
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